Il est l'origine du Luth et de la guitare. Sa forme et sa fabrication rappelle grossièrement un banjo, une peau de boeuf recouvre une sorte de cuillère de bois. Les cordes, deux ou trois, sont en boyau de chat ou de mouton, fixées par un noeud à la tête du manche. Toutefois, certains détails nous portent à croire en une origine asiatique du fait de l'utilisation d'un plectre (accessoire pour gratter les cordes) et la fait de laisser pendre l'extremité des cordes.
(Du grec Kithara). En latin classique, lyre; en latin du Moyen-Age, il s'agit généralement d'une harpe.Le nom de "Cithare" est à l'origine du mot "guitare", employé aujourd'hui. Formée d'une caisse de bois (souvent du buis),les cordes sont en boyau de mouton. On y jouait avec un plectre ou avec les doigts. Suivant l'origine géographique, la forme diffère, par exemple les cithares greques étaient formées d'une caisse surmontée de 2 cornes d'animaux qui supportaient un portique auquel était attaché les cordes.
Biwa est le nom générique des luths japonnais à manche court.. Il désigne plus spécifiquement les luths piriformes en bois, à 4 ou 5 cordes, joués avec un plectre et importés de Chine avant le VIIIè siècle. Les instruments importés datant de cette époque sont conservés au dépôt impérial, Shôsôin, à Nara. Les luths à 4 cordes, gaku-biwa, utilisés pour la musique de cour, a conservé sa forme originale. Les autres luths à 3, 4 et 5 cordes, môsôbiwa, heike-biwa, satsuma-biwa, utilisés dans les genres narratifs, ont évolués dans des directions différentes de celles des autres luths du continent asiatique.
(Angl. : cittern; ital. : cetera) Du XVè siècle au début du XVIIè siècle, le cistre appartenait au groupe des instruments à frettes et à cordes pincées; il différait des autres instruments par ses cordes entièrement métalliques. On en jouait généralement avec un plectre et, à son appogée, il intervenait dans toutes sortes de musique, légère aussi bien qu'élaborée. Il est tombé en désuétude au cours de la première partie du XVIIIè siècle, remplacé par un autre instrument à cordes métalliques, peu couteux. Aujourd'hui, le véritable cistre est à nouveau fabriqué et connait un regain d'intérêt.
On retrouve les premières traces de cette instrument en 1328 lors du couronnement d'Alphonse XI. La forme de la vihuela (dite "de mano" (main) par opposition à celle dite "de arco" (archet)) de la renaissance ressemble à celle de la guitare, avec 6 cordes doubles accordées à la manière du luth. Pendant tout le XVIè siècle, en Espagne, la vihuela a été l'instrument de la cour au même titre que le luth en Italie ou dans d'autres pays; La notation était en tablature à partir du Xvè siècle.
La bandurria est un instrument originaire du Sud de l'Espagne. Il comporte, aujourd'hui, 12 frettes dont 7 sur le manche et 6 cordes doubles. En règle générale, l'instrumentiste utilise un plectre et joue la partie mélodique. On connait sont existence grace aux descriptions de Bermudo (1555)
Cet instrument remonte bien évidament jusqu'au luth egyptien, mais bien qu'on retrouve ses traces au XIIIème siècle munis de 4 cordes doubles, il est déclaré sous cette forme au XVIème siècle. Il a été l'un des instruments européens les plus importants pendant près de 4 siècles, de la fin du Moyen-Age à la fin du XVIIIème siècle.Son immense répertoire est à l'origine du renouveau qu'il connaît depuis quelques années.
Apparu au XVIè siècle, elle est appellée "battante" à cause de sa forme en bateau ou pour "battre" les cordes. Cette instrument anticipe la mandoline napolitaine. Les cordes sont souvents montées en double voir triple cordes pour un total de 14 cordes métalliques. Ce genre d'instrument est encore utilisé dans les ensembles de musique populaire du Sud de l'Italie
guitare Voboam
Les guitares des luthiers parisiens (père et fils) Alexandre, Jean Voboam, (dont vous pouvez admirer un exemple de rosace en page de fond), fournissent un marché aristocratique durant tout le XVIIème siècle. Deux guitares de Jean Voboam sont au musée du conservatoire de Paris.
René Lacôte
Une guitare du célèbre luthier René Lacôte, le luthier de Fernando Sor. Il a été surnommé le "Stradivari de la guitare". D'une lutherie simple et sans supperflux. Sa production fut considérable autant que ses innovations, notament le système de rouage des mécaniques caché dans la tête du manche, un simple système de barrage en largeur à l'interieur de la caisse ...
Antonio de Torres Jurado (1852-1909)
Et voilà "LA" guitare que nous connaissons tous aujourd'hui, la guitare de l'espagnol TORRES. Le rayon des arcs du haut et du bas est plus grand, leurs centres sont plus espacés, ce qui crée un large espace de vibration circulaire dans la moitié inférieure, au centre duquel se situe le chevalet
| Aujourd'hui La guitare est en constante évolution. Il parrait évident que nous n'ayons pas atteind sa forme définitive. A l'ordre du jour, les recherches s'orientent sur la puissance sonnore de notre instrument. Le but est de favoriser le développement des formations multi-instrumentales et de faire en sorte que la guitare retrouve ses lettres de noblesses au même titre que le piano, le violon etc... Peut-être même qu'un jour la guitare retrouvera sa place dans un orchestre comme c'était le cas naguère. Les 3 premiers détails consernent la guitare FANHART. L'autre est une guitare gonflable mise au point par BASCHET. |